les étiquettes qui te collent à la peau
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Ces étiquettes qui te collent à la peau

Il y a des étiquettes qui nous collent à la peau et qui sont tenaces. 
 
« Je suis trop sensible », « Je dois sûrement être dépendante affective »,« Je ne suis pas faite pour l’amour »
« Je ne rencontre que des pervers narcissiques », « Je ne dois pas être faite pour l’entreprenariat ».
Ce sont des phrases que j’entends souvent de la part de mes clientes (certaines) lorsqu’elles viennent me voir.  
Elles ont besoin de comprendre ce qui se passe dans leur vie pour pouvoir le changer.
« Si je suis dépendante affective alors je pourrais me soigner ».
« Si je sais comment repousser les pervers narcissiques, je saurais les voir venir de loin ».
 
Et d’ailleurs c’est normal.
On met des étiquettes sur tout et tout le monde.
C’est humain de vouloir identifier les choses, leur mettre des étiquettes pour qu’elles deviennent plus simples à appréhender.
 
Mais le souci c’est que ce n’est pas toujours bon pour avancer, grandir et progresser.
Ca peut même être problématique pour plusieurs raisons :

1) Ce n'est pas vrai

Ce n’est pas parce que tu dates 3 mecs non-engageants que tu es dépendante affective ou que tu «attires toujours les mêmes ».
Et si ton entreprise ne décolle pas encore que tu sois une mauvaise entrepreneure.

2) Cela peut être contreproductif

Parce que tu vas sans cesse chercher à supprimer le problème en changeant.
Mais tu peux aller parfois à contrecourant, voir te jeter dans la gueule du loup… notamment lorsque tu valideras inconsciemment ce que tu crois être vrai en allant vers des gens qui ne te correspondent pas. Tu auras ainsi l’occasion de dire « Tu vois j’avais raison, ça s’est reproduit ».
Aussi, tu seras tellement concentrée sur ça que tu ne verras pas qu’autre chose est possible.

3) Tu peux biaiser le travail que tu fais

Seule ou avec une personne qui t’accompagne pour avancer (coach, thérapeute…) notamment lorsque les personnes prennent pour argent comptant ce que tu dis.
Voilà pourquoi lorsque mes clientes viennent avec des étiquettes toute prêtes à l’emploi, je leur demande la permission de les laisser de côté le temps du travail que l’on fait ensemble.
Et souvent, à la fin de l’accompagnement, elles se rendent compte qu’elles n’ont plus besoin de rentrer dans une case pour changer. Pour reprendre le pouvoir sur leur vie.
Je développe un peu plus cette réflexion dans un bonus de mon Podcast « Tu mérites un amour »:
Et toi quelle étiquette te définit ?

Dis-le moi en commentaire. 

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